You are currently viewing Il était une fois, Pompéi… (À la découverte de la merveille enfouie de l’Antiquité)

Il était une fois, Pompéi… (À la découverte de la merveille enfouie de l’Antiquité)

En 79 ap. J. -C., la cité antique de Pompéi, comme de nombreuses autres villes du golfe de Naples, est détruite par une éruption majeure du Vésuve.

Si la plupart des 20 à 25 000 habitants que comptait la prospère ville romaine se sont enfuis dès l’explosion de la montagne voisine, plus d’un millier y resteront jusqu’à la tragique nuée ardente qui dévalera les pentes du Vésuve et y tuera sur place tous les habitants demeurés sur les lieux, avant d’ensevelir la ville sous des mètres de cendres et de pierres volcaniques.

Cette catastrophe effroyable de l’Antiquité constitua néanmoins une « chance archéologique » de première envergure, en permettant de conserver intacte dans un linceul de cendres une importante cité romaine pendant dix-sept siècles.

Vue générale de Pompéi
Vue générale de Pompéi (une sublime illustration signée Jean-Claude Golvin)

Commencées officiellement en 1748, les fouilles ont révélées des ruines extraordinaires, un témoin chimiquement pur de l’architecture, de l’organisation socio-urbaine et du mode vie roman dans sa période de grande stabilité, durant la Pax Romana. De là naîtra en partie le goût marqué des voyageurs et érudits du XVIIIe siècle pour l’Antiquité.

Observée en direct par des historiens majeurs de l’époque romaine (Pline le Jeune et Pline l’Ancien – qui mourra pour s’être approché trop près de la catastrophe), l’explosion du Vésuve a également permis de classifier les différents types d’éruptions (vésuviennes, pliniennes, peléennes, stromboliennes, etc.).

Et malgré plus de 250 ans de fouilles et de découvertes, près des 2/3 de la ville demeurent encore enfouies sous les cendres, les fouilles continuant encore à ce jour (actuellement : un ensemble de thermes et des insulae – des logements collectifs, ancêtres de nos Hlm..).

Dans ce nouveau format de la rubrique (photoreportage initialement publié sur la page Facebook du site et considérablement enrichi), je vous propose ainsi de partir sur mes traces et me suivre dans ma découverte de la cité antique ; démarche qui, je l’espère, parviendra également à vous partager et faire revivre l’émotion que l’on peut ressentir en arpentant cet endroit si singulier de la planète et empreint d’une grande dramaticité. Bonne visite !


Voir Pompéi : un rêve de gosse

1er novembre 2021. J’en rêvais depuis que j’étais gosse. Passionné d’histoire et latiniste, j’ai toujours été fasciné par le monde romain. Par le degré de technologie, d’ingénierie et d’organisation (sociale, urbaine, culturelle, politique,…) de la société romaine. J’étais aussi assez fasciné à la même période par les volcans. Mes grands-parents étaient amis avec Haroun Tazieff, et nous avions chez eux beaucoup de films et de superbes livres des grands volcans et éruptions du monde. Tous les ingrédients étaient ainsi réunis depuis toujours pour m’attirer à Pompéi comme un aimant. Il faudra attendre toutefois mes 31 ans et un voyage en amoureux à Naples à la Toussaint 2021 pour que le grand rêve se réalise enfin.

1er novembre 2021, donc. Nous sommes en route pour la cité antique à la tragique histoire. Pour s’y rendre depuis le centre historique de Naples (près duquel nous séjournons), nous utilisons un bon vieux train de banlieue qui ne nous dépayse pas trop de notre habituel RER parisien. L’arrivée en train est aussi grandiose que plaisante, après avoir traversé toute la banlieue napolitaine épousant le littoral du golfe de Naples, entre la mer et le Vésuve (un lieu d’habitation tout sauf anodin..).

Nous voilà enfin dans la mignonne petite gare de “Pompei Scavi”, une des deux stations desservant le site archéologique. Beaucoup de monde descend en même temps que nous. Après un peu de queue à l’entrée et un petit attardement sur la belle carte des ruines, nous pénétrons enfin dans la cité, dont la destinée fut si tragiquement bouleversée plus de dix-sept siècles auparavant, un tragique matin d’octobre 79 ap. J.-C., pour le meilleur (l’histoire et le savoir), et pour le pire…

*****

Le Forum et ses abords : centre vivant de la cité romaine

Le Vésuve vue depuis la grande arche du forum de Pompéi

Le Vésuve vu depuis la grande arche du Forum

Centre vivant de toute cité romaine, le forum constituait l’espace de rencontre et de débat public par excellence, où se tenaient les grandes réunions et événements, et autour duquel s’aggloméraient de nombreuses fonctions et infrastructures publiques incontournables de toute ville romaine (administratives, religieuses, etc.).

Vue sur le Forum et sa grande esplanade

Une belle perspective qui permet de bien voir combien le mortel Vésuve est proche, très proche de la cité.. (avec le sommet ici dans les nuages, phénomène contribuant bien je trouve à l’image planante et menaçante de la montagne-volcan)

Vue sur le Forum de Pompéi et sa grande esplanade

Le temple de Jupiter (Pompéi)

Le temple de Jupiter (ou capitole)

Découvert de 1766 à 1768 (soit 20 ans avant la Révolution française.. !), c’est le plus petit de tous les temples de Pompéi.

Et comme tous ces derniers, son entrée est surélevée (1 m 18 au-dessus du niveau de la rue pour ce temple). Du seuil, l’on descendait deux marches pour pénétrer d’abord dans un petit portique, qui ouvrait à l’une de ses extrémités sur une petite salle (qui servait sans doute d’habitation au gardien du temple ou de resserre pour les ustensiles sacrés). Vient ensuite une area ou cour découverte, au fond de laquelle, dans l’axe du monument, s’élève un grand autel de tuf, orné de triglyphes (dont la forme rappelle celle du fameux tombeau des Scipions du musée du Vatican).

Temple d’Apollon

Ce temple fut édifié, non pas par les romains, mais par les samnites qui les avaient précédés.. ! (un peuple italique qui vivait dans la région montagneuse du Samnium, et qui fut annexée par Rome après plusieurs guerres au IVe siècle av. J.-C.).

Comme tous les temples romains, il était surélevé, possédait un portique à colonnes à l’avant, le pronaos. Parfois, tout autour et au centre du temple, se trouvait une salle sacrée, la cella, ouverte au seul prêtre et qui contenait la statue du Dieu.

À noter que si le temple d’Apollon longe le forum, il n’en fait pas partie. S’il ferme en effet le côté sud-ouest du forum aujourd’hui, il ne communiquait pas à l’époque des Romains avec celui-ci (son entrée s’étant toujours située face à la basilique).

Il ne reste qu’à vous imaginer l’ensemble de ces 48 colonnes, la cella au centre, et surtout, la foule des romains qui vaquait devant l’esplanade du temple ou sur le trottoir..

*****

Les grands bâtiments et monuments publics de la ville

Le grand théâtre de Pompéi

Le grand théâtre de Pompéi

Sur le modèle des théâtres grecs, le grand théâtre fut creusé à même la colline, exploitant une des ses cavités naturelles. On retrouve également l’inspiration hellénistique dans la vaste cour à portique qui s’étend derrière l’édifice scénique, ainsi que par la proximité d’un autre théâtre – couvert, celui-ci (l’Odéon). Il n’y paraît pas, mais sa capacité était quand même de 1 000 places !

Les thermes de Stabies

Les thermes de Stabies, dont la construction remonte au IIe siècle avant J.C., sont les plus anciens et les mieux préservés de la cité.

A noter que pour les Romains, les thermes n’étaient pas réservés uniquement au bain : c’étaient aussi des lieux de rencontre et de divertissement, où l’on pouvait pratiquer des exercices physiques comme la lutte, le pugilat ou la natation, et se promener sous les portiques en devisant.

Thermes de Stabies (Pompéi)

Le grand amphithéâtre de Pompéi, où en 1971, le groupe anglais Pink Floyd enregistra son célèbre « Live at Pompei".

L’extérieur du grand amphithéâtre

C’est notamment ici qu’en 1971, le groupe anglais Pink Floyd enregistra son célèbre « Live at Pompei », un film-album concept où les longues musiques de rock psychédéliques caractéristiques de ce groupe et ainsi jouées au centre de l’amphithéâtre sont accompagnées visuellement d’images de la ville, de fresques, d’éruptions volcaniques, avec de nombreux effets au rendu très… psychédélique.

En mémoire et hommage à ce live, le morceau Echoes est d’ailleurs diffusé en fond sonore à la sortie de la visite de l’amphithéâtre.

La chanson Echoes, musique de près de 25 minutes (une spécialité pinkfloydienne) dans sa célèbre version du Live at Pompeii (et donc tournée à l’époque dans l’amphithéâtre, avec dans la vidéo de nombreuses images des ruines de Pompéi).

Ma playlist personnelle du meilleur du Rock psychédélique (dont j’ai été plus jeune un très grand amateur), pour les intéressés.. ! (où l’on retrouve de nombreux titres de Jimi Hendrix, Cream, Janis Joplin, les Doors, Deep Purple, Led Zeppelin, Steppenwolf, Jefferson Airplane, les Stones, Grand Funk Railroad, Pink Floyd, les Yardbirds, Ten Years After, et de bien d’autres.. !).

Le Gymnasium

Le gymnase de Pompéi (la grande palestre) fut construit à l’époque d’Auguste (63 av. J.-C. – 14 ap. J.-C.). Le gymnase est situé tout à l’est de l’actuelle Pompéi antique. Jouxtant l’amphithéâtre, c’était un grand gymnase public.

On s’y adonnait à la lutte et autres sports de combats. Le gymnase comportait aussi en son centre une piscine et servait également à l’édification de la jeunesse et de… marché aux esclaves !

Le gymnasium de Pompéi

*****

Dans les rues (bien pavées) de Pompéi

Une des grandes artères de Pompéi et son "passage piéton" antique

Notez le « passage piéton » antique, qui permettait aux passants d’éviter de mettre les pieds dans les flaques fangeuses de la rue, tout en permettant le passage des chariots dont l’espacement des blocs épousait ainsi la taille des roues.. !

Prenons un peu de hauteur…

Photographie aérienne de Pompéi réalisée dans les années 1970 (source : Le Million, n°1, 4 février 1969)
Une magnifique photographie aérienne de Pompéi réalisée dans les années 1970
(source : Le Million, n°1, 4 février 1969)

Carte de situation générale de Pompéi et de la région napolitaine
Une jolie et bienvenue carte de situation générale de Pompéi et de la région napolitaine, issue du remarquable musée archéologique de Naples (dans lequel nous reviendrons plus loin). Les cercles et ellipses de couleurs autour du Vésuve correspondent respectivement (si je ne dis pas de bêtises.. !) aux zones de dépôt des cendres et aux trajectoires des nuées ardentes d’une grande éruption (encore plus violente que celle qui détruira Pompéi) remontant au IIe millénaire av. J.-C.

Schéma du nuage de cendres de l'éruption du Vésuve de 79 ap. J.-C. (qui détruisit Pompéi)
Schéma des dépôts de cendres de l’éruption de 79 ap. J.-C., qui détruira notamment Pompéi et Herculaneum (à noter que la trajectoire de la nuée ardente qui fut fatale au millier d’habitants demeuré dans Pompéi fut différente : cette dernière partie en effet plutôt vers l’ouest et traversera tout le golfe de Naples jusqu’à Misenum – d’où l’observait Pline le Jeune.. !)

L'éruption du Vésuve (peinture de Pierre-Jacques Woller)
Une autre peinture de Pierre-Jacques Woller, représentant la panique qui s’empare du golfe de Naples avec le réveil du volcan…

Le Vésuve en éruption (peinture de William Turner)
Une dernière peinture de William Turner, représentant le réveil du volcan au-dessus d’une Naples moderne…

*****

Les fresques et mosaïques : les reines de Pompéi

*****

La vie quotidienne à Pompéi

Four un pain magnifiquement préservé (Pompéi)

Cuisiner chez soi…

Un ancien four à pain superbement préservé (plutôt l’apanage d’une famille pas si modeste : beaucoup n’avaient pas en effet la possibilité d’avoir leur propre four à pain chez eux – voire d’y avoir une cuisine tout court..).

… ou plutôt manger dehors ?

Les thermopolium étaient extrêmement nombreux à Pompéi (et plus généralement dans les cités romaines).

En effet, la grande majorité des Romains n’avaient pas de cuisine dans leurs logements, trop petits, au sein des insula. Aussi mangeaient-ils souvent dehors, dans l’un de ces petits restos ouverts sur la rue (la « street-food » de l’époque en quelque sorte). Il pouvait y avoir de la place pour deux-trois tables, et la plupart des Romains ne mangeaient ainsi pas couchés mais debouts (seuls les riches possédaient un triclinium, et encore, n’y mangeaient-ils qu’une fois par jour.. !).

Un des nombreux thermopolium visibles dans les ruines de Pompéi

Ancien graffiti politique sur les murs de Pompéi

Faire de la politique.. ?

Un ancien graffiti politique (Pompéi était en pleine période électorale lors de l’éruption, et les murs de la ville étaient littéralement jalonnés de ce type de graffitis.. !).

.. ou, autre chose ? 🌡🔞

Pour vous rendre à l’un des lupanars de Pompéi, il suffisait aux intéressés de suivre les phallus qui vous en indiquaient le chemin…

Pompéi comptait ainsi une dizaine de ces établissements dont vous aurez compris la nature (sans compter ceux qui étaient attenants aux cauponae (auberges, tavernes), et qui offraient à boire à manger, mais aussi d’autres services tarifiés.. !).

Le Lupanar de Pompéi

*****

Paysages et perspectives

Statue d'Apollon face aux Monte Lattari (Pompéi)

Statue d’Apollon, devant les Monte Lattari

On aperçoit derrière ce temple en ruines les monts Lattari, petit massif en forme de presqu’île montagneuse (et dont le versant sud n’est autre que la sublime région connue sous le nom de Côte Amalfitaine – d’ailleurs classée au patrimoine mondial de l’Unesco).

Contrairement à Herculanum (autre cité importante située entre le Vésuve et la mer et détruite par ce dernier durant la même tragique éruption), où ils furent préservés par les cendres, à Pompéi, tous les premiers étages furent soufflés par la terrible coulée pyroclastique (surnommées « nuées ardentes », ces avalanches brûlantes de rochers, de cendres et de gaz toxiques peuvent atteindre 300 km/h et plus de 500°C, et ne laissent près de rien derrière elles…).

Les premiers étages soufflés par la nuée ardente à Pompéi, contrairement à la cité voisine d'Herculanum (où ils furent préservés par les cendres)
Les vignobles de Pompéi (vignes replantées avec des cépages d'époque romaine)

Les vignobles de Pompéi..

Aux confins des faubourgs est de la ville, là où elles étaient historiquement implantées, des vignes (correspondant aux cépages d’époque des Romains) ont été replantées, sous le haut-patronage des Monte Lattari, toujours dans les nuages..

Les ruines de Pompéi et la ville actuelle en vis-à-vis

Une photographie qui témoigne bien de la grandeur du site, et de son emplacement sur une légère élévation de la grande plaine du golfe de Naples qui entoure le Vésuve.

Les ruines de Pompéi et la ville actuelle en vis-à-vis

*****

Visite-bonus : le riche musée archéologique de Naples

Après cette petite visite de Pompéi (qui je l’espère vous aura plu et restitué un petit peu la richesse et la singularité de son atmosphère), je vous emmène non loin de là, au musée archéologique national de Naples, un des plus importants du monde.

Installé dans un beau palais, il abrite de magnifiques collections accumulées tout au long de la Renaissance par la famille Farnese, dont notamment beaucoup de sculptures excavées à Rome depuis les anciens thermes de Carracalla (excavation d’ailleurs réalisée à l’occasion d’une construction initiée au XVIe siècle par le Pape, lui-même issu de la famille… Farnese !).

Au-delà des riches collections de gravures et de sculptures (grecques, romaines, égyptiennes,…), on y trouve également de nombreuses pièces issues des fouilles opérées depuis maintenant plus de deux siècles à Pompéi, situé à quelques kilomètres de là. Et parmi elles, notamment : toute une galerie « d’artefacts érotiques romains », réunis dans une salle appelée le « cabinet secret » (interdite au moins de 18 ans), et qui ne manque évidemment pas de constituer un des grands points d’attraction du musée.. (les objets découverts dans les ruines de Pompéi ayant tout de même à ce titre révolutionné la connaissance que l’on pouvait avoir de la sexualité et de l’érotisme de la société romaine.. !)

Petit tour du musée en images (je n’ai malheureusement pas pu y passer tout le temps que j’aurai voulu.. il faudra revenir !) :

Des dieux…

…et des Empereurs

Fresques et mosaïques

Une autre superbe fresque animalière
Fresque représentant Alexandre le Grand affrontant l’armée perse menée par Darius III à la bataille de Gaugamèles (un des plus grands affrontements de l’Antiquité, qui ouvre à Alexandre et aux Macédoniens la route de Babylone)

Un cadre magnifique…

De belles cartes…

De belles photos…

Le « clou du spectacle »

Parenthèse égyptienne

Et enfin…

*****

Pour aller plus loin.. (à Pompéi et à Naples par exemple ?) 🏛

Au-delà de cette chouette visite (que nous sommes nombreux à avoir envie de voir une fois dans sa vie – c’était mon cas depuis longtemps), je ne peux que vous recommander, pour celles et ceux qui n’ont encore jamais eu l’occasion de la découvrir, l’idée d’un séjour dans la région napolitaine.

C’est une ville au charme tout méditerranéen et italien : très densément peuplée, vivante, colorée, chaleureuse. Son histoire est riche de son glorieux passé : colonie grecque, grande cité romaine, grand lieu d’épanouissement de l’art baroque, plusieurs siècles capitale d’un puissant royaume… La nourriture y est généreuse et délicieuse (nous sommes au royaume de la pizza !).

À lire également, pour les intéressés : un autre passionnant photoreportage dans les souterrains de Naples.. !

C’est aussi donc un excellent pied-à-terre pour visiter les célèbres cités antiques de Pompéi et d’Herculanum, s’offrir une excursion sur les trois magnifiques îles du golfe de Naples (dont la célèbre Capri – mais je recommande plutôt la plus discrète et mignonne Procida.. !), ou encore pour aller faire le tour du cratère du Vésuve, ce volcan si présent et si étroitement lié à l’histoire de la ville, toujours aujourd’hui par le risque qu’il représente pour les 4 millions d’habitants vivant dangereusement à ses pieds…

Il y a également la sublime côte amalfitaine, sur la péninsule sorrentine, à une heure de voiture de Naples : de superbes villages et paysages de cultures en terrasses, bâtis sur une côte déchiquetée de montagnes se jetant vertigineusement dans la mer ; un petit paradis de la rando et de la farniente.. !

En résumé, Naples et sa région concentre, sur un rayon d’à peine une trentaine de kilomètres, un foisonnement de patrimoines naturel, architecture et culturel remarquables – tous les ingrédients d’un beau voyage…

En espérant que cet article vous aura plu (et peut-être suscité des envies.. !), je serai heureux de lire vos remarques, questions, suggestions, avis, contributions, points de vue, témoignages et autres dans l’espace commentaire ci-dessous.

A bientôt, sinon, pour de prochaines histoires itinérantes.. !

Pour les amateurs : un dernier titre de Pink Floyd issu du Live at Pompeii, moins connu qu’Echoes, mais le plus riche en images de Pompeii (fresques, mosaïques) et de volcanisme. Le plus immergeant, en quelque sorte..

Si vous avez aimé cet article et souhaitez que je puisse continuer à en produire d’autres de ce type, toujours plus riches et élaborés, n’hésitez pas à soutenir mon travail en vous abonnant et/ou en me soutenant via la plateforme de don participative d’Histoire Itinérante (les dons récurrents supérieurs à 2 € générant automatiquement un accès abonné au site !).

Merci, chaque soutien, chaque petit €, est très précieux et déterminant pour l’avenir du site ! 🙏🙂

Soutenez Histoire Itinérante sur Tipeee

Cet article a 2 commentaires

  1. Garaix

    Bonjour, merci pour les photos et détails qui évoquent Pompeî. J’ai très envie de réaliser ce voyage pour découvrir cette région de l’Italie et en particulier Pompeî.
    Je me demande quelle est le mois idéal pour y aller, où loger idéalement…
    Combien de jours sont nécessaires pour visiter la région…. où trouvez tous ces renseignements pour organiser notre séjour ? Merci infiniment pour votre réponse

    1. Histoire Itinérante

      Bonsoir Garaix,
      Pour visiter la région napolitaine, je vous recommande plutôt le printemps (avril à juin) ou l’automne (septembre à novembre), pour ne pas avoir trop chaud et en même temps de belles journées et lumières.
      La région, à l’image de l’Italie, est si dense en patrimoine qu’il y a presque de quoi s’y occuper n’importe où à l’infini.. Pour Naples, je recommande au moins une semaine (ce que nous avons fait), pour pouvoir au moins visiter le centre historique, une des magnifiques îles de la baie, Pompéi et le Vésuve. Il y a aussi la péninsule sorrentine et la côte Amalfitaine qui est si belle à voir à proximité (au moins 2 jours).
      N’hésitez pas à consulter mon article sur l’aqueduc gréco-romain de Naples, j’y donne à la fin des infos et conseils sur la visite de Naples et la région.
      Pour préparer le voyage enfin, rien ne vaut le bon vieux Routard.. !
      Bon séjour à vous !

Laisser un commentaire