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Un an après.. Où en est Histoire Itinérante ? [Point de parcours]

Ce n’est pas dans mes habitudes de communiquer sur les chiffres. Mais bon, le cap des 10 000 abonnés sur les réseaux sociaux quand même, ce n’est pas rien. L’occasion de vous raconter une petite histoire, pour changer un peu ? 🙂

Il y a un an, quand j’ai créé Histoire Itinérante (un peu comme ça, à vrai dire), je n’avais rien théorisé du tout. Autant le nom sonnait comme une évidence (allez savoir pourquoi), autant les premiers mois, je n’ai pas spécialement réfléchi à ce que je faisais. Juste : j’avais envie d’écrire, besoin d’écrire-même. Fallait que ça sorte, pour ainsi dire.

Une des écritures auxquelles je tiens le plus…

Toutes ces histoires à raconter…

Il y avait le Viêt Nam, d’abord. Cette terrible et absurde guerre, à propos de laquelle je ressentais tant le besoin de parler, de partager cette profonde réflexion et ce constat qui me taraudait depuis des mois, après le (re)visionnage de ce fameux documentaire de 15 heures – diffusé à l’époque sur Arte.

La Bête du Gévaudan aussi… Je ressentais un tel besoin de raconter cette histoire de dingue ! Si loin d’une simple légende, si puissante, si glaçante, et en même temps, si riche, si intéressante – notamment du fait de ce dont elle permettait de parler en arrière-plan (la condition paysanne, la société de l’Ancien Régime, l’histoire et la géographie du Massif central,…).

Il y avait le Canada aussi, la fameuse Nouvelle-France : ce petit îlot francophone en Amérique du Nord, dont pas tellement de gens savent réellement d’où et quand sortent ces Français à l’accent rigolo (et comment sont-ils arrivés là, finalement… ?).

Un exemple des riches articles proposés dans la Cartothèque du blog (dont la série des « L’Histoire en cartes ! »)

Et puis les cartes aussi ! Toutes ces cartes que j’avais patiemment accumulées et rangées dans des dossiers depuis des années, moi qui les aime tellement, qui peut passer des heures et des heures à contempler une carte, me plonger dans les riches informations qu’elle recèle (et parfois qu’elle cache…).

Il y avait ces bouquins aussi, parmi mes préférés, dont il fallait tellement que je parle : Les Raisins de la colère, Hommage à la Catalogne… (et encore, je n’ai pas encore eu le temps de vous parler de tous mes voyages en imagination dans les landes de Cornouailles, via de remarquables romans d’aventure comme Le Chien des Baskerville ou L’Auberge de la Jamaïque ; l’article était commencé mais j’ai jamais eu le temps de le terminer, ça viendra, erf…).

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Après les productions initiales, les idées et les histoires itinérantes s’enchaînent, naturellement, comme des perles que l’on enfile. Pas eu le temps ni besoin de réfléchir en effet : à peine finalisé un article, je glissais déjà sur un autre (et parfois même avant de l’avoir terminé, d’ailleurs…).

Ainsi des mois d’avril à juin 2022 : l’histoire des grands ensembles français (à laquelle je tenais beaucoup ; c’était le cadre de mon ancien métier d’ingénieur-urbaniste, quand même !) nous amène naturellement sur celle de la Petite Ceinture parisienne. Et cette dernière (sans transition cette fois) sur l’histoire de l’agropastoralisme dans les Grands Causses et les Cévennes (région dont je suis tombé éperdument amoureux depuis que je l’ai découverte il y a 3 ans – comme tant d’autres avant moi, d’ailleurs…).

Aucune logique à partir de là (en tout cas peut-être pas pour vous 🙂), si ce n’est de suivre mes « dadas » historiques, ces histoires, cette histoire, celle-ci, celle-là, dont je ressens tant le besoin de parler, le besoin de la raconter, de la partager, de la faire connaître. De montrer à quel point elle est passionnante et intéressante – et surtout culturellement enrichissante et apprenante, et de transmettre ainsi tout ce que celle-ci peut nous apprendre sur notre monde (d’hier comme d’aujourd’hui) !

Cet article sera hautement charnière dans l’évolution et l’ambition que j’entend donner au blog..

Et puis il y a eu le Canada et la Nouvelle-France. Cette histoire-là nous fait partir assez loin – qu’il s’agisse d’espace ou de temps. Cela ouvre une nouvelle séquence. Une séquence qui se croise avec mon histoire personnelle, abattu (pour ne pas dire complètement hors-jeu) que je suis durant quelques mois, après avoir connu (gravement) les grandes turbulences de la vie dans lesquelles vous plongent parfois les tempêtes de l’amour… (une rude rupture amoureuse, pour le dire plus trivialement)

Plusieurs mois d’absence et de distance, mais je ne reste jamais loin du blog, au moins dans ma tête. Je voyage. Je me ressource dans la belle nature française, et auprès de la famille et des amitiés que j’ai la chance d’avoir et de cultiver. Je reprends du poil de la bête (pas du Gévaudan, cette fois – blague nulle). Après des semaines à base de road-trip, de vadrouille, de camping, et d’une vie sous le signe de la simplicité, de l’improvisation, de la rencontre, et du goût de savourer le moment présent (et les beautés naturelles et culturelles du monde), l’envie d’écrire, le besoin d’écrire-même, me saisissent finalement en pleine fin de vacances. Enfin, enfin, la créativité revient ! Plus forte que jamais, même, assez rapidement.

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Fin septembre. Après des semaines à gérer de l’administratif, passer enfin (et obtenir, youpix) ce fichu permis (et devenir aussi enseignant chez Acadomia au passage), je peux enfin me reconcentrer sur le blog. Qu’en faire ? Une simple activité-passion ? Reprendre un poste dans mon domaine – à reculons, et écrire un peu ici et là quand j’ai le temps ? Mon cœur sait bien ce que j’ai envie de faire. Si je n’essaye pas maintenant, alors quand l’opportunité se représentera-t-elle ? Peut-être jamais…

Octobre. Je publie le début de la série que j’envisage maintenant sur l’histoire de la guerre d’Indépendance américaine, et sur le rôle qu’a joué la France dans cette dernière. Ça m’est venu de façon très naturelle, comme la continuité de la série sur la Nouvelle-France. Raconter en effet cette guerre méconnue des Français (à laquelle ils ont pourtant étroitement participé), directement liée à la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques une décennie plus tôt, et si importante dans l’histoire du monde moderne.

Après un premier article en forme de mise en bouche (les connaisseurs reconnaîtront bien là mon goût pour le récit non-linéaire.. !), je me prépare à attaquer le véritable début de la série : revenir aux racines de cette guerre.

« – Bah oui les racines de la Révolution américaine : la guerre de Sept Ans, quoi !

– Oui mais Arnaud, attends, la guerre de Sept Ans, ça mérite bien un article EN SOI ! Tu ne vas pas caler un si gros sujet à l’intérieur d’un autre article, parlant d’une autre guerre… ?!

– Mmmhh oui, t’as raison. Je vais faire un article spécial (en mode hors-série) pour raconter la guerre de Sept Ans, et puis je reviendrai et rebouclerai après avec la guerre d’Indépendance américaine ! »

Un article. Puis deux…

« Bon en fait, avant de raconter la guerre de Sept Ans, faut d’abord évidemment raconter les RACINES de la guerre de Sept Ans, poser le contexte [Ça, il aime ça, Arnaud, les pages et les pages de contexte. Mais il n’a pas tort, c’est important – central même-, le contexte. Rien de compréhensible parfois, souvent, sans un bon gros contexte !].

– Bon ben tu feras UN article sur les RACINES de la guerre de Sept ans (que tu appelleras intelligemment « AUX ORIGINES »), et puis tu feras un autre article pour raconter la guerre de Sept Ans en elle-même ! »

Ok. C’est parti pour la partie « Aux origines de la guerre de Sept Ans… », alors ! Un article. « Bon en fait, il en faudra deux ». Deux. « Mmmh, en fait, je suis dans la partie II là, et vu tout ce dont il reste à parler, ce sera plutôt trois je pense… »

Bon, au final, ce sera quatre. Ceux qui ont suivi sauront que j’en ai déjà publié trois (je suis sur la quatrième, là). Et puis en fait, la série qui la suivra (« Au cœur de la guerre de Sept Ans… »), ce sera au moins trois articles. Puis on rebouclera avec la guerre d’Indépendance américaine. Au moins encore trois articles aussi (de 10 à 15 000 mots chacun en moyenne ! 😅🤯).

Le début de la série sur la guerre de Sept Ans, qui constituera sans doute la grande « œuvre » du blog (ou du moins mon travail le plus abouti jamais réalisé).

Tout cela ne vient pas de nulle part. En fait, plus j’ai avancé, plus j’ai plongé profondément dans le passionnant contexte de l’époque : le fameux « grand XVIIIe siècle », comme on l’appelle dans le milieu.

Le XVIIIe siècle, moi, c’est vrai, il me passionne depuis longtemps. Pour moi, depuis un moment, c’est le siècle-pivot : celui qui articule la longue histoire de l’Humanité aux Temps modernes, le moment-charnière où de nombreuses dynamiques de fond se catalysent et précipitent. La Révolution industrielle, le libéralisme, le capitalisme, la mondialisation, les « guerres mondiales », toussa toussa, ça n’arrive pas en effet comme par magie au début du XIXe siècle. Dès le XVIIIe (et même avant pour pas mal de choses, comme je le raconte aussi), tout est déjà là !

Et puis c’est au XVIIIe siècle que s’est joué aussi ce grand affrontement entre la France et l’Angleterre pour la domination (de la mondialisation) du monde. Et ça, c’est tellement important et structurant pour comprendre le monde d’aujourd’hui. Pourquoi le monde parle anglais. Pourquoi cette petite île pourrie (je rigole, hein !), peuplée d’à peine 10 millions d’habitants, se retrouve en un siècle à dominer le monde pour les deux siècles qui suivent (et quand je dis dominer, c’est DOMINER, hein : l’Empire britannique, entre 1815 et la Première guerre mondiale, c’est une hégémonie sans pareille dans l’histoire du monde ; le machin domine absolument tout : les mers, les continents, l’économie, le militaire, la diplomatie… et il faudra attendre en effet la Seconde guerre mondiale pour que le couple des États-Unis et de l’URSS supplante ainsi la superpuissance britannique !).

Dans cette série, nous serons amené à voir en lien étroit comment le militaire, l’économique, le géopolitique, le culturel, le technique, etc., s’articulent dans le développement (et l’accélération) de la grande histoire du monde moderne !

Bref. Et puis cette série sur les « origines de la guerre de Sept Ans », c’était aussi l’occasion, en reposant le grand contexte du début/milieu du XVIIIe siècle, de tout rappeler et réexpliquer à tout le monde, dans une logique de (re)découverte historique et d’éducation populaire – si j’ose me conférer cette finalité. Rappeler (et reraconter avec mes mots, pour rendre ça en même temps j’espère, apprenant, intéressant, et agréable) tout cet ensemble historique incontournable : les Grandes Découvertes, la Renaissance, les grands bouleversements et évolutions des sociétés européennes des XVIe et XVIIe siècles (et Dieu sait qu’il y en a plein : socioculturelles, avec l’émergence et diffusion du protestantisme, les guerres de religion, la propagation des idées libérales, etc. ; socioéconomiques, avec l’essor de l’imprimerie, les premiers développements industriels, et surtout, le développement des empires coloniaux (et ce faisant du commerce international), avec le commerce des épices, mais aussi et surtout rapidement de tous les nouveaux produits que l’on plante et importe d’outre-Atlantique : café, coton, sucre, tabac, cacao,… ainsi que toutes les migrations et grands déplacements de population que ces colonisations entraînent aux quatre coins du globe ; (géo)politiques, aussi, évidemment, beaucoup, avec la rivalité franco-habsbourgeoise, qui structure pendant trois siècles l’histoire européenne, avant que n’émerge et ne la remplace en intensité la grande rivalité franco-britannique au XVIIIe siècle…).

La rivalité franco-britannique, un instant : revenons-y un peu. Certains historiens se sont plus à qualifier cette période de « seconde guerre de Cent Ans », voyant en effet une symétrie évidente avec la première dans ces plus de cent années de conflits qui se suivent et d’état de guerre quasi-ininterrompu entre la France et l’Angleterre de, à la louche, 1689 et Louis XIV à 1815 et la défaite de Napoléon à Waterloo. En passant, donc, par la guerre de Succession d’Autriche (objet de mon dernier article et du prochain), la guerre de Sept Ans, et la guerre d’Indépendance américaine (je ne traiterai pas a priori les guerres révolutionnaires et napoléoniennes, au vu de la profusion d’excellents contenus qui existent déjà en effet sur cette période dans le riche univers de la vulgarisation historique francophone et anglophone !).

Réaliser une sorte de grande passerelle entre ces deux périodes bien connues (et bien traitées) que sont le règne de Louis XIV et Napoléon, en dessinant une grande fresque historique de ce qui les sépare (les règnes de Louis XV et XVI, la guerre de Sept Ans, les grandes guerres dans le monde colonial – particulièrement en Amérique du Nord et aux Indes, le grand choc entre la France et l’Angleterre) : voilà la mission ambitieuse que je me suis donnée il y a quelques mois. Je ne sais pas si je la mènerai à terme et dans les délais que j’ai envisagés (ainsi qu’avec le niveau d’exigence et de complétude que je me suis fixé), mais en tout cas, c’est ce qui occupe l’essentiel de mon temps en ce moment !

Cette « passerelle » historique, la voici : une nouvelle sous-rubrique du blog dédié ainsi au grand XVIIIe siècle et cette méconnue mais décisive Seconde guerre de Cent Ans !

Ceci a actuellement une conséquence, patente : je ne vis pas du tout de ce travail. Vous me direz que personne ne m’a demandé de le faire. Ce qui n’est pas complètement faux. Mais je pense que chacun a sa pierre à apporter à ce monde, et que le soi ne constitue pas nécessairement le pire juge quand il s’agit de savoir ce qu’il y a lieu précisément que notre individualité apporte, là où l’on pense – peut-être à juste titre, peut-être à tort – que personne ne le fera à notre place, en tout cas pas de la même façon…

Je pense que ce que je produis en ce moment est un travail intéressant (encore heureux vous me direz, sinon à quoi bon ! 🙃). Très complémentaire notamment du programme scolaire, qui passe malheureusement très (trop) vite sur cette période centrale du XVIIIe siècle (et surtout à côté, se concentrant essentiellement sur la dynamique intellectuelle et politique des Lumières). Et c’est effectivement très important de parler de ces dernières, loin s’en faut ! Mais il y a aussi tellement à raconter – et à comprendre – sur ce qui se passe économiquement, géopolitiquement, techniquement, au niveau colonial (et donc mondialement), au milieu du XVIIIe siècle. Sans cela en effet, on ne peut vraiment comprendre la guerre d’Indépendance américaine (qui produit rien de moins que ce qui deviendra deux siècles plus tard la première (super)puissance mondiale), ni la Révolution française (un événement décisif de l’histoire du monde – et pas que sociale), ni la conquête de l’Europe par Napoléon (aux conséquences immenses sur l’histoire de l’Europe moderne !). Ni tant d’autres choses incontournables de la structuration de notre monde moderne (rien que cela).

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Un énorme travail de constitution d’une grosse ressource en ligne, que je mène parallèlement au travail d’écriture..

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Arnaud.

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